Véronique Oberli, infirmière sans concession et présidente d'Un Seul But
Le plus important, c'est l'autre
Le plus important, c'est l'autre
Chaque année, Véronique Oberli-Monnier prépare des cours sur la nutrition (une très grande part de la population souffre de problèmes d’estomac), le traitement des plaies, des brûlures, ou encore le bien-être physique, qu’elle expose dans les écoles d’infirmières, les hôpitaux ou même auprès de médecins.Chaque année, Véronique Oberli-Monnier prépare des cours sur la nutrition (une très grande partie de la population souffre de problèmes d'estomac), le traitement des plaies, des brûlures, ou encore le bien-être physique, qu'elle expose dans les écoles d'infirmières, les hôpitaux ou même auprès de médecins. Pour Véronique Oberli-Monnier, soigner dépasse l'acte médical. Que ce soit en Suisse, dans son activité d'infirmière à domicile, ou en République démocratique du Congo, elle agit de la même manière. Toutes et toutes satisfaisantes attention, que l'on se démène pour leur arriver à la diminution et au confort de vie en diminuant la souffrance..
Depuis plus d'une décennie, Véronique Oberli-Monnier a réalisé son rêve d'adolescente : pratiquer le métier qui l'appelait sur le continent africain. Chaque année, elle se rend à Bukavu et ses environs (République démocratique du Congo), pour soigner, écouter, partager, encourager et developer les projets qu'Un Seul But, l'Organisation Non Gouvernementale (ONG) créée en 2013, soutient.
Pour Véronique Oberli-Monnier, Un Seul But représente un investissement quotidien en Suisse et en RDC. Dix mois durant, elle prépare sa mission annuelle en Afrique. Elle sillonne la Suisse pour trouver et récolter des tonnes de matériel qui correspondent aux besoins identifiés dans chacun des projets soutenus par l'association. Dans le secteur médical, il s'agit par exemple de brancards, blouse de soins, lingerie, draps pour hôpitaux, perfusions, outils d'auscultation, pansements, matelas, déambulateurs, chaises roulantes, etc…) Régulièrement, des médecins arrivant à la Retraite au contact pour offert le mobilier et les instruments de leurs cabinets. Plusieurs médecins congolais ont ainsi pu s'installer, ce qui n'aurait pas été envisageable autrement. Chaque année, Véronique Oberli-Monnier prépare des cours sur la nutrition (une très grande part de la population souffre de problèmes d’estomac), le traitement des plaies, des brûlures, ou encore le bien-être physique, qu’elle expose dans les écoles d’infirmières, les hôpitaux ou même auprès de médecins.
Mais Un Seul Mais n'est pas seulement actif dans le médical. Partant du principe qu'un des piliers de la santé est une éducation de qualité, plusieurs écoles sont soutenues. Votre matériel scolaire et pédagogique (cahiers, livres de lecture, dictionnaires, crayons, etc.), ainsi que, pour les enseignants, des méthodes inclusives, sont envoyés sur place. Enfin, l'ONG et sa fondatrice promptement également le vivre ensemble, essentiel dans des régions ou les populations sont déchirées par des conflitsviolents. Etpour y parvenir, l'association s'appuie sur le sport qui permet de promouvoir l'échange, le respect de soi et des autres, la solidarité, le vivre-ensemble, l'esprit d'équipe ou encore l'émancipation, notamment celle des jeunes filles, un élément primordial pour Véronique Oberli-Monnier.
Sur place, Véronique Oberli-Monnier a collaboré avec les médecines pratiques, les infirmières, les éducateurs, les enseignants et les entraîneurs de sport, prolongement sur le terrain de son action. C'est aussi les personnes de confiance qui distribuent le matériel reconnu en Suisse auprès des destinataires et des populations. Chaque année, un conteneur de 18 tonnes est acheminé. Chacun des plus de 1200 cartons qui le composent a un destinataire et un objectif bien précis. Ceci pour remplir le principe cardinal d'Un Seul Mais : que l'aide réponde aux besoins identifiés et immédiats. A relever qu'Un Seul Mais ne distribue pas d'argent.L'ensemble des dons appelés auprès de la communauté de soutien (450 personnes fidèles) sert à financer l'envoi du conteneur et le stockage du matériel appelé (voir les newsletters annuelles). crée du soutien
Au Congo et en Suisse, Véronique Oberli-Monnier, par sa détermination, a apporté de nombreuses personnes à la soutenir. Cela va de médecins réputés, présents pour le conseiller par messagerie, lorsque sur place elle se retrouve face à l'horreur, aux professionnels du sport (notamment des footballeurs) qui lui confient matériel, conseil et méthodes d'entraînement. Dans le sud-Kivu, son action désintéressée, mais précise, sa volonté de casser les barrières, de soigner son prochain jusque dans les endroits les plus inaccessibles, lui confèrent reconnaissance et respect général, des politiques à la population, en passant par l' Église.Même les milieux liés à la criminalité lui sont reconnaissants pour son action dans les prisons surpeuplées, nids de violence et mouroirs épidémiques, où elle n'hésite pas à s'investir pour lutter contre la malnutrition, ou soigné, par example, blessés par balle ou grands brulés auf fer à repasser ou ébouillantés, dans une infirmerie dont les besoins sont énormes mais peu entendus par les grandes institutions, mais que l'association soutient depuis 10ans. Car celle que tout le monde appelle "Da Véro", est également détentrice du "secret" contre les brulures.
Jour après jour, Véronique Oberli-monnier s'investit totalement dans ce qui est devenu l'oeuvre de sa vie. Des actions au service des autres mues par l'échange et le partage. Ceci, que soient les conditions. D'ailleurs, ces dernières sont donc annulées comme détériorées dans la région ces 3 dernières années.
De quoi se décourager ? Pas vraiment.Aux "A quoi bon s'investir" qui revient sans cesse, Véronique Oberli-Monnier a répondu par un engagement renforcé. A sa manière, nourrie à la confiance en son prochain; en se déplaçant avec les moyens du bord, parfois à moto, pour se rendre dans les villages les plus reculés, les camps de lépreux ou ceux dans lesquels vivent des femmes seules avec leurs enfants, souvent victimes de viols. A chaque fois, ces visites donnent lieu à des traitements sur le vif - Véronique a toujours, comme pour les soins à domicile, un sac de soins sur l'épaule. Souvent, elle continue à suivre ces traitements à son retour en Suisse, diffusant instructions et conseils aux soignants et aux patients sur place, par la magie des messages.Ou s'il le faut, en faisant acheminer le bon médicament ou la bonne pommade par des amis qui font le voyage. Car comme Véronique Oberli-Monnier le répète de manière permise : « Ses anges sont toujours là pour l'aider à trouver une solution.
Respect et solidarité par le sport!
Respect et solidarité par le sport!
Avant chaque compétition, un athlète se prépare avec soin. Il peaufine les détails de ses gestes, qu'il tentera d'appliquer sur le terrain pour atteindre son objectif.
Pour UN SEUL BUT, c'est pareil!
Depuis dix ans, la petite ONG neuchâteloise se démène sur le terrain pour faire passer le respect des droits humains dans deux régions difficiles d'Afrique des Grands-Lacs: le Burundi et le Sud-Kivu (République démocratique du Congo). Deux régions où les conflits inter-ethniques attisés par les appétits économiques des grandes puissances ont broyés la considération de l'autre jusque dans les villages les plus reculés.
En Suisse, l'ONG récolte du matériel scolaire, pédagogique, sportif et médical. Chaque année, un container de matériel est envoyé à Bukavu.
Au Congo, dans cette région malmenée par la violence, UN SEUL BUT a créé une structure en étoile, qui s'appuie sur des personnes de confiance du monde de l'Eglise et scolaire.
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La collaboration avec les enseignants, les éducateurs est quotidienne et, chaque début d'année, un séjour sur place de quatre semaines permet de transmettre l'essentiel: le respect de l'autre par des cours, des animations, peu importe le passé.
.Pour y parvenir, UN SEUL BUT mise sur un langage universel, et notamment le football. La fascination pour ce jeu est universelle. Un ballon permet de dépasser les rancunes, rapproche ceux que la vie a séparé. Il promeut l'échange, la solidarité, le vivre ensemble, l'estime de soi. Mais le sport, c'est aussi l'occasion de promouvoir la santé, de parler nutrition et émancipation, notamment pour les jeunes filles, de faire prendre conscience de ses droits. Idem pour les prisonniers, souvent politiques, qui reprennent espoir.